Arrivée à Dakar

Cette fois ça y est, j’y suis, ou du moins j’essaie de m’en convaincre, car parfois j’ai aussi l’impression que je pourrais me réveiller d’une seconde à l’autre. C’est d’ailleurs sans doute cet état semi-léthargique qui m’a fait accepter sans trop sourcillier les 400 € de supplément de bagages pour 12 kilos au dessus de la limite. 33 € le kilo, nettement plus cher que la perche du Nil, pourtant Dakar, c’est plus proche que le Lac Victoria.

Paradoxalement, la préparation de mon voyage ne m’a pas trop aidé à me mettre en condition, j’ai voulu vous revoir, vous tous, quel bonheur, j’en ai même l’impression de vous avoir pris avec moi, ici. Je me suis laissé peu de temps pour contempler la perspective qui s’aménageait, j’en ai peu dormi. Fuite en avant ? Pas tout à fait, je me sens clean.

Oui, c’est bel et bien vrai. Les moustiques commencent à me piquer, mes collègues m’intègrent dans l’équipe, le yassa nourrit bien. L’accueil sénégalais était irréprochable, bien entendu, je n’ai même pas eut à expliquer aux taxis que je n’avait pas besoin de leurs services, un vrai luxe.

Peu de temps pour vous écrire plus maintenant, mais ça suivra. Jërë jëf [1] à vous tous pour vos multiples présences...